Le portail juridique des risques
de la vie territoriale & associative

Jurisprudence

La jurisprudence des collectivités locales et des associations. Chaque semaine, de nouvelles décisions de justice riches d’enseignements pour la famille territoriale et associative.

Tapage nocturne : l’adjoint coupable ?

Cour de cassation, chambre criminelle, 4 septembre 2007, N° 07-80072
Un adjoint au maire aux affaires culturelles peut-il être déclaré pénalement responsable des nuisances sonores occasionnées par les festivités organisées par la commune ? Une commune du Nord-Pas-de-Calais (5000 habitants) organise chaque année une semaine de festivités avec notamment une (…)

Fête d’école : délimitez les pistes de danse

CA Grenoble 3 septembre 2007, n° 05/02489
Une association de parents d’élèves peut-elle être tenue responsable d’un accident survenu à l’occasion d’une kermesse si elle ne délimite pas un périmètre de sécurité autour d’une piste de danse ? Quid de la responsabilité de la collectivité qui a mis à disposition les locaux ? Comme chaque (…)

La commune est-elle responsable du comportement des chauffards ?

CAA Douai 8 février 2007 N° 06DA00066
Un chauffard cause un accident à la suite de lourdes fautes de conduite. Son assureur peut il se retourner contre la commune au prétexte que le maire "était informé du comportement irresponsable de certains conducteurs sur le territoire communal" ? Le 19 juin 1998, à l’occasion de (…)

Feux de la Saint-Jean : qui est responsable en cas d’accident ?

CE 24 janvier 2007 N° 289646
Une commune peut-elle être responsable d’un accident survenu à un sapeur-pompier volontaire lors du montage du bûcher de la Saint-Jean alors que celui-ci, placé sous les ordres de son chef de corps, n’avait été pas été nommément sollicité par la commune ? Une commune de 5 000 habitants (…)

Pas de fête populaire sous ma fenêtre !

CAA Douai 25 mai 2004
Le maire refuse de déplacer la fête foraine qu’un riverain juge attentatoire à la tranquillité et à la sécurité publiques. Ce refus est-il légal ? Tout dépend de ses motivations. En 1996, un habitant d’une commune de 1500 habitants demande au maire de modifier l’emplacement de la (…)
|